Une fois de plus, le double Champion du Monde, Fernando Alonso est battu, à la régulière, par son coéquipier, le jeune Lewis Hamilton. En deux GP, le jeune pilote britannique est devenu non seulement une star dans son pays, mais aussi aux USA. Fernando Alonso n'a donc plus que ses yeux pour pleurer et la presse écrite va pouvoir en faire son beurre, surtout après le geste qu'il a fait en passant devant son stand à la suite d'une attaque non réussi sur Lewis Hamilton. Mais le jeune pilote britannique, qui n'a pas quitté le podium depuis le début de la saison, n'est pas à l'abri d'une contre performance et son beau château en Espagne risquerait de s'effondrer sur lui. En attendant, Lewis Hamilton est en tête du Championnat des Pilotes avec une avance de 10 points sur son coéquipier.

« C'est de mieux en mieux. Quelle semaine incroyable ! Je n'arrive pas à croire que j'ai gagné. Je suis reconnaissant en vers toute l'équipe qui a poursuivi le travail grâce auquel nous sommes premier et deuxième aujourd'hui. Tout s'est bien passé: le départ, la stratégie et les ravitaillements. J'ai été continuellement sous la pression d'Alonso. Nous avons été aussi vite que possible. Lors du second relais, Fernando s'est rapproché de moi lorsque mes pneus ont eu du graining et nous nous sommes retrouvés l'un à côté de l'autre en fin de ligne droite, mais j'ai réussi à rester devant lui. Ce fut une longue et chaude journée, mais je l'ai vraiment appréciée, tout comme le soutien des fans. » A commenté Lewis Hamilton.

« Je n'ai pas gagné, mais je quitte finalement Indianapolis avec un trophée. Le départ fut très serré, mais je n'ai pas réussi (à passer). Je me suis aussi souvenu du Canada où je me suis retrouvé dans l'herbe en essayant de le passer, ce qui m'a fait perdre une place. Comme c'est mon coéquipier, je n'ai pas tenté n'importe quoi, car huit points valent mieux que rien. Plus tard, je suis revenu à sa hauteur, nous étions côte à côte et très proches, peut-être un ou deux centimètres, mais je ne suis pas parvenu à passer. Je le suivais à une seconde environ et pour le faire, il faut être plus rapide, car à cette distance, la voiture est déventée et perd de l'adhérence, ce qui la rend beaucoup plus difficile à piloter. » A déclaré Fernando Alonso