Pour l'écurie Renault, le GP du Canada représente un véritable défit. En effet, l'écurie au losange n'a jamais très bien réussi sur le circuit Gilles Villeneuve. La dernière victoire du moteur Renault remonte en 1996. A cette époque, Damon Hill sur une Williams Renault avait remporté le GP du Canada. Depuis, rien ou pas grande chose. Fernando Alonso n'a jamais fait mieux que 4e en 2003 puis il a abandonné en 2004 et en 2005. Avec 23 points d'avance sur son concurrent direct Michael Schumacher, le pilote reste confiant même si il sait que le Championnat du Monde n'est pas terminé. Nous ne sommes même pas à la mi-saison et la compétition est très sévère. L'an passé, nous nous battions contre une équipe qui avait des soucis de fiabilité mais ce n'est pas le cas de Ferrari. Ils se battront à chaque course et seront très forts au Canada. Nous devons donc attaquer et rester agressifs, apporter des développements à la voiture, essayer de repousser nos limites course après course. C'est la seule approche qui nous permettra de nous imposer cette saison.A déclaré Fernando Alonso En 2004 tout comme l'année passée, les Renault avaient fait preuve d'un manque de fiabilité évident. Tout d'abord en 2004, les deux pilotes Jarno Trulli et Fernando Alonso avaient abandonné après avoir cassé leurs suspensions. En 2005, Giancarlo Fisichella avait été contraint à l'abandon après avoir cassé son moteur. Quant à Fernando Alonso, il est sorti de la piste au 39e tour. Depuis le début de la saison 2006, pas une seule panne n'est venue enrailler la bonne marche des Renault. Vont-elles passer le cap du GP du Canada ?