Il est des parcours à ce point laborieux que l'on est heureux d'annoncer comme terminé. Même si les dégâts collatéraux de mauvais choix et d'une guigne tenace feront ensuite leurs corrosifs effets sur la réputation d'un pilote français, il vaut mieux stopper les frais avant d'arriver au point de non retour. Il ne faut pas être grand clerc pour constater que la saison actuelle de Nelson Panciatici, tant en GP2 qu'en Superleague Formula d'ailleurs, est à ce point désastreuse, qu'elle fait du naufrage du Titanic une simple péripétie de la navigation fluviale.

Nelson Panciatici en a donc fini avec son calvaire chez Durango, et par là même avec ses processions en GP2. Une équipe italienne qui n'est pas au mieux si l'on en juge par son communiqué officiel où elle explique son forfait à Monza par un manque de châssis. Il ne lui en resterait en effet plus qu'un seul qu'elle aurait donné à Stefano Coletti, celui-là même qui a pourtant épuisé les stocks en explosant sa voiture à SPA, pour sa première apparition à la place de Valsecchi parti sous d'autres cieux plus cléments. Mais qui, pourtant, aurait été donc préféré à Nelson, et pas pour des raisons financières s'accorde-t-on à dire. Un sous-entendu pas très bon pour la réputation. Bourdais – Panciatici, même combat ?

GP2 - Nelson Panciatici: La saison euthanasiée

Ironie du sort les deux tricolores se retrouveront en Superleague. Le team Epsilon a plutôt intérêt à se métamorphoser ses prochains jours pour ne pas apparaître non pas comme une bouée de sauvetage mais comme une pierre attachée à son pilote, qui n'aurait plus que pour funeste destin, que de couler.

Alors certes, on peut analyser et présenter des partiels, des données télémétriques qui démontreraient que tout ceci n'est pas si grave, que demain sera meilleur puisque les acteurs ne sont pas dupes. Ocean et Racing Engineering auraient ainsi déjà pris rendez-vous pour des tests. Certes, mais rien ne vaut de bons résultats, jetés à la face de tout un paddock. Il est loin le temps de la Formule 3 espagnole. Ce n'était, pourtant, qu'il y a un an. Quelque chose aurait-il été égaré en chemin ?