Souvenez-vous, c'était il y a quelques mois. Mercedes se voyait alors refuser l'homologation en France d'une partie de ses modèles à cause de l'utilisation du gaz de climatisation R134a, qui n'était alors plus autorisé depuis le lancement du nouveau venu, le R1234yf, jugé bien moins nocif pour l'environnement (le rapport étant de 1000 en faveur du nouveau gaz).


Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et la France a de nouveau autorisé Mercedes à commercialiser tous ses modèles sur le territoire. Mais du côté européen, l'affaire n'était pas totalement passée puisque l'UE avait mandaté une équipe d'experts pour évaluer le danger réel du dernier gaz, qui, on le rappelle, est censé être hautement inflammable selon Mercedes (et c'est ce qui a conduit le constructeur à l'étoile à conserver l'ancien gaz).


« Il n'y a aucune preuve de risque sérieux dans l'utilisation de ce gaz et dans des conditions normales », a ainsi commenté le conseil de spécialistes indépendants. Du côté de Mercedes, on juge les recherches « trop restrictives ». La marque allemande « préfère se pencher du côté d'un gaz de climatisation à base de CO2 ». Le problème, c'est qu'un tel produit serait très long à développer.


Au final, l'affaire se termine très bien pour le fabricant du nouveau gaz, Honeywell, qui doit bien se frotter les mains avec un marché énorme se dégageant devant lui. Le gaz 1234yf n'étant qu'au début de sa vie, il offre un potentiel important de progression sur le marché.



Via Automotive News Europe