En France, les dérivés 3 volumes (4 portes donc) de compactes du segment M1 ne font pas recette. Ce sous-segment représente environ 13 000 ventes annuelles, la Renault Mégane Classic s’arrogeant près de la moitié du gâteau (5 124 unités en 2004), devant l’Alfa 156 berline (4 000), la Bora (1 550) et la Focus (462).

Essai - Volkswagen Jetta : la Golf du Mexique

Le dessin de la Jetta clairement inspiré de celui de la récente Passat, à la fois classique et dynamique, devrait plaire. Comme cette dernière est devenue très longue (4,77 m contre 4,70 m pour celle de l’ancienne génération), la Jetta a sa carte à jouer avec un gabarit plus raisonnable. Longue de 4,55 m, elle dépasse la Bora de 17 centimètres, un supplément qui lui donne effectivement une plus réelle prestance. Comme la Skoda Octavia (plus longue de 2 cm encore), elle a l’air d’une vraie familiale, pas d’une berline au rabais.

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Juste l’air hein, son habitabilité se calque en effet sur celle de la Golf, l’empattement étant identique, les 35 centimètres de longueur supplémentaire profitant uniquement au porte-à-faux arrière. Ceci dit, comme la Golf V a gagné quelques centimètres en longueur habitable par rapport à la précédente, la Jetta en fait autant par rapport à la Bora et sa banquette peut convenir à des adultes de taille moyenne. Pour les grands, il faut voir du côté de la Golf Plus qui offre 2,5 cm de plus aux genoux et une cave à pieds sous les sièges avant exceptionnellement profonde, sans oublier le Touran ou la Passat (la nouvelle ou même l’ancienne en occasion).

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En revanche, le coffre devient gigantesque avec un volume de 527 litres contre 350 l à la Golf, soit 72 l de plus que celui de la Bora, ou une vingtaine de plus que la Golf Plus banquette reculée. Sa profondeur atteint 1,16 m. Le dossier de banquette repliable ( en deux parties inégales) la fait passer à 1,90 mètre.