Cela fait maintenant cinq ans que Ferrari n'a pas gagné sur le Rocher. Alors que la fiabilité des F2007 inquiète l'écurie italienne, l'approche du GP de Monaco n'est pas forcément une bonne nouvelle.

Monaco n'a jamais été le circuit de prédilection pour la Scuderia. En dehors des trois victoires de Michael Schumacher en 1997, 1999 et 2001, il faut remonter jusqu'en 1981 pour retrouver les traces d'un sacre Ferrari avec le triomphe de Gilles Villeneuve. McLaren semble pour sa part bien plus à l'aise sur le caillou.

Pour mettre fin à cette malédiction, Luca Baldisseri, le responsable des opérations en piste, préconise de mettre le paquet dès le premier tour. « Nous avons vu qu'en qualifications, les deux équipes sont très près l'une de l'autre. Nous avons un léger avantage en course, mais la situation est telle que celui qui est en tête au premier virage a une bonne chance de gagner la course. »

Enchaînement de virages serrés, piste étroite, bref, le circuit ne facilite pas les dépassements. D'où l'importance de la première position.

Selon Baldisseri, la priorité consiste donc à améliorer la performance de la monoplace sur un tour sur circuit sinueux, à l'image d'un circuit de Monaco serpentant dans les rues de Monte-Carlo.

Les essais privés de cette semaine sont l'occasion de se pencher sur le problème. « Cela fait longtemps que nous souffrons à Monaco. Le circuit du Castellet nous permet de travailler spécifiquement pour Monaco. Nous pourrons faire des simulations. »

Néanmoins, l'homme rejoint Mario Almondo, le directeur technique de la Scuderia, sur un point : celui de mettre davantage l'accent sur la fiabilité. « C'est vrai que la fiabilité a peut-être souffert de notre plan de développement agressif. »

Mais attention, Baldisseri a prévenu que Ferrari était « déjà en train de corriger la situation. » Toutefois, nul doute que Fernando Alonso, vainqueur sur le Rocher l'année dernière, se verrait bien réitérer ses exploits.