Suite à la phase finale du Grenelle de l'environnement, le président de la République Nicolas Sarkozy a affirmé que la France va prendre un virage écolo pour lutter contre la pollution, surtout dans le domaine des transports. Il a indiqué que le Grenelle propose une rupture et que le gouvernement la fait sienne : la priorité ne sera plus au rattrapage routier mais au rattrapage des autres modes de transports.

D'après lui, l’Etat a eu tort de se désengager du développement des transports urbains : l’enjeu d’aujourd’hui est bien la congestion des centres villes. Il rétablira ainsi une participation de l’Etat pour la construction des voies de bus, des voies pour vélos ou des tramways : ce sont plus de 1 500 kilomètres qui seront construits hors de l’Ile-de-France. Pour le TGV, qui est un immense progrès, 2 000 kilomètres de lignes nouvelles vont être construits. Le principe que les voies ferroviaires dégagées soient affectées au fret est posé. L'objectif : 2 millions de camions ne traverseraient plus la France du Nord au Sud en 2020. Le transport fluvial et maritime vont être réhabilités : un plan d’investissement est proposé dans les liaisons fluviales, ce qui permettrait de retirer des routes 1 million de camions en plus d’ici à 2020. Enfin, les ports français seront redressés : les marchandises doivent aussi entrer par les ports et non plus simplement par les routes. Le gouvernement devra en discuter avec des organisations syndicales. La voiture devrait ainsi avoir de sérieux concurrents à l'avenir. Affaire à suivre !

(Source : Discours du Président de la République à l'occasion de la restitution des conclusions du Grenelle de l'Environnement Photo : besancon.fr)