Après le retrait de la voiture leader, la Peugeot 908 HDi FAP n°2, c’est la seule n°1 qui supporte les espoirs de bon résultat. Troisième, Anthony Davidson a beaucoup attaqué.


La Peugeot 908 HDi FAP n°1 est désormais le seul espoir de victoire pour le team Peugeot Total. Si la mission semble difficile, le constructeur veut y croire jusqu’au bout. Certes, le moral des troupes est atteint, tant la malchance s’est abattue sur les Bleus. Les casses en tout genre ont perturbé la course des quatre 908 impliquées. Impensable. Le team Peugeot est sous le choc, encore sonné de tous ces problèmes venus d’ailleurs.

Dès lors, la Peugeot n°1, pas épargnée par les soucis (changement boitier électronique et sortie dans les graviers), représente le dernier espoir de Peugeot. La 908 d’Oreca, cinquième, paraît trop loin pour espérer un podium. En revanche, la n°1 est devenue la dernière chance de briller du clan Peugeot. A tel point qu’Anthony Davidson a attaqué, encore et encore, au risque de surprendre ses concurrents, de les doubler dans des endroits incongrus et de récolter des avertissements. Mais, après tout ce qu’il est arrivé à Peugeot, cette chasse musclée paraît légitime.

Roulant régulièrement en 3’21 – 3’22’’, le Britannique veut amener la 908 le plus prêt possible des deux Audi de tête avant de passer le volant à Alex Wurz. La mission n’est pas simple mais, roulant plus vite que les pilotes des R15 TDI, Davidson sait qu’il peut grappiller au fil des tours. De son côté, Romain Dumas, au volant de la R15 TDI n°9, en tête de la course, n’abdique pas et réplique avec des temps similaires.

Après 19h15 de course, le Français semble à l’abri d’un retour de ses poursuivants, à moins qu’une casse mécanique ne vienne perturber la course des Audi. Mais ces dernières sont impressionnantes. Si leur vitesse de pointe n’est pas leur point fort, leur régularité et leur fiabilité forcent le respect. Réponse définitive à 15h.


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