La Suzuki Splash ne fait pas de miracle en matière d’habitabilité, mais malgré un empattement inférieur de 12 centimètres par rapport à la Modus, elle ne s’en sort pas mal.

Bonne à l’avant, elle est correcte à l’arrière pour deux adultes de 1.80 m, mais pas pour trois en raison de la largeur disponible insuffisante, même si la banquette est prévue pour trois passagers (pour rappel, la Swift est homologuée en 5 places en 5 portes et en 4 places en 3 portes). La dîte banquette ne coulisse pas, ce qui ne permet pas de caser les jambes des très grands à l’arrière, et surtout n’autorise pas de moduler finement le volume du coffre.

Essai - Suzuki Splash : minispace enjoué
Essai - Suzuki Splash : minispace enjoué

Sous tablette en 5 places, il avoisine 200 litres en GL et 178 litres en GLS qui dispose d’un plancher presque affleurant au seuil de coffre et d’un bac d’une trentaine de litre en dessous (contre 293 litres banquette avancée à la Modus). C’est sans doute la principale déception pour ce minispace à vocation familiale. En deux places, la banquette repliée (en une seule partie sur GL, 40/60 sur la GLS) permet d’obtenir un plancher plat et le volume en chargeant jusqu’au pavillon atteint 1 050 litres.

Là encore ce n’est pas le Pérou. La Splash se rattrape par un design intérieur attrayant (couleur des selleries , planche de bord avec grand compteur circulaire et petit compte-tours excentré, …), des matériaux de qualité convenable pour un engin de ce prix, un assemblage soigné et un poste de conduite bien agencé. Meilleure que celle du WagonR+, la position de conduite serait presque idéale avec une colonne de direction réglable en profondeur.