Essai - Peugeot 407 : la meilleure familiale du monde ?

Plus longue de 8 centimètres que la 406, sa remplaçante n’est pas plus habitable malgré l’empattement supérieur de 25 mm. A l’avant, la garde au toit supérieure et le recul du siège amplifié permet dorénavant à un conducteur d’un peu plus de 1,90 m d’être à l’aise. A l’arrière, la base des sièges AV permet de glisser les pieds dessous un peu plus facilement. La banquette procure un bon confort à deux adultes ou ados ou de taille moyenne (1,75 m environ). Dommage que le formage de place centrale arrière plutôt sacrifiée ne permette pas de profiter pleinement de l’absence de tunnel central et d’une largeur aux coudes supérieure à la moyenne (1,50 m). Au total, l’espace disponible reste inférieur à celui d’une C5 ou d’une Mondeo, plus comparable à celui d’une Audi A4 ou d’une Laguna. Ceci noté, les surfaces vitrées généreuses procurent une réelle sensation d’espace, sans risque de claustrophobie aucune.

Volume de coffre quasi-stationnaire

Le volume du coffre reste lui aussi quasi-stationnaire, voire en léger recul, mais ici exploitable sur toute la largeur sans passages de roues proéminents. Si les familiales les plus généreuses offrent une capacité de 500 litres, les 407 litres (de la 407) disponibles paraissent acceptables, si on tient compte qu’une véritable roue de secours (même en 17 pouces) prend place dans le puit sous le plancher de coffre. Dossier et assise de banquette rabattable en 40/60 permettent aisément d’accroître la capacité de chargement et de loger des objets d’environ 1,60 m de long. L’accès au coffre est bon, évidemment un peu moins aisé que pour les modèles à hayon.