Essai - Citroën Berlingo : un restylage utile

Extérieurement, seule la face avant du Berlingo change. La proue avoue une personnalité bien plus affirmée, avec un capot moins plongeant, presque horizontal même, un bouclier massif procurant un sentiment de plus grande robustesse et des optiques agrandies tout à fait dans l'air du temps. Au final, ces quelques modifications apportent un petit côté baroudeur, proche de certains SUV (4x4 "légers") à la mode. Ça tombe bien, le Berlingo dispose d'une option suspensions tout chemin comprenant une garde au sol augmentée de 15 mm et une tôle de protection sous moteur. Il n'est d'ailleurs pas interdit de penser que le sérieux spécialiste alsacien Dangel, partenaire de longue date de PSA, complète à nouveau la gamme d'une version à quatre roues motrices enclenchables, avec réduction optionnelle. La structure évolue notablement elle aussi, à l'avant et sur les côtés, afin de renforcer la sécurité passive, sans que les méritoires 4 étoiles du Picasso aux tests Euro-NCAP soient acquis pour autant. La coque n'a par contre pas évolué au niveau de l'épaisseur des montants de pare-brise et centraux qui gênent un peu la visibilité trois quarts avant et latérale.

Essai - Citroën Berlingo : un restylage utile

A l'intérieur, l'impression d'une finition en progrès se confirme avec la nouvelle planche de bord mieux construite et plus fonctionnelle. Elle s'égaye de jolis aérateurs ronds façon alu piqués à la C3. Autour d'un volant toujours un peu trop vertical, on découvre désormais des commodos empruntés aux modèles récents de la marque. Parmi eux, apparaît en option un régulateur de vitesse, réservé aux motorisations 1.6 16V et 2.0 HDi. L'arrivée du multiplexage a également permis le verrouillage automatique des portes en complément de la condamnation centralisée dès le deuxième niveau d'équipement (Bivouac), l'essuyage de la vitre arrière au passage de la marche arrière quand les essuie-glace avant fonctionnent ou l'indexation du niveau sonore de la radio à la vitesse du véhicule.

Essai - Citroën Berlingo : un restylage utile

L'amélioration de l'équipement participe au bon agrément à bord. Il faut néanmoins souligner que ce sont les versions Multispace et Multispace Pack, dont la moins chère (1.4i) dépasse 14 000 €, qui sont principalement concernées. Ces deux-là disposent en série des portes arrière coulissantes, de l'ABS et du pack équipement incluant accoudoirs centraux avant, tablettes aviation au dos des sièges avant et du chariot pliant Modubox à l'instar du Picasso.

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Le Mutispace Pack offre en plus l'air conditionné avec pare-brise athermique et un système audio CD RDS qui s'enrichit d'une commande sous volant à main droite. Le toit vitré Modutop et ses 105 litres de petits rangements ingénieux reste une option uniquement disponible sur les versions à deux portes coulissantes. Toujours chère (690 €), même si elle inclut ouïes de ventilation et éclairage spécifiques.