Hergé a toujours été un grand amoureux des véhicules automobiles, au point d’acheter les modèles qui lui plaisaient le plus dès qu’il en a eu les moyens. L’automobile a été d’abord un rêve pour Hergé, symbole de fierté et de réussite.

Si l’on compte 79 modèles reproduits dans les aventures de Tintin, seuls trois voitures acquises par Hergé ont eu leur place dans les albums du petit reporter :

  • une Porsche 356 bleue (Coke en stock),
  • une Opel Olympia (Le Sceptre d’Ottokar), et
  • une Lancia Aprilia (Tintin au pays de l’Or Noir), qualifiée par Hergé de « vraie automobile ».

Les deux dernières ont eu le privilège d’être conduites par notre héros, contrairement à la Porsche 356 qui a fait une apparition discrète dans la dernière vignette du rassemblement automobile du « Volant Club » de Coke en stock.

Un dessin fidèle à ses modèles

Pour débuter sa carrière de dessinateur, il a collaboré de 1937 à 1939 avec La revue Ford, publiée en Belgique. Et dès les premiers albums, Hergé s’est préoccupé de dessiner les voitures avec un grand souci de réalisme documentaire : rappelez-vous de la célèbre Ford T dans Tintin au Congo, et de la Lincoln Torpedo Grand Sport dans les Cigares des Pharaon. Mais c’est à partir du Lotus Bleu qu’Hergé reconnait s’être amusé à reproduire le plus fidèlement possible les automobiles.