André Pilette

Theodore Pilette, 5e à Indianapolis en 1912 membre de la surpuissante équipe Mercedes en 1914, disparaît en 1921 laissant un fils de trois ans et des affaires familiales peu brillantes. Elevé dans le culte de son père mais peu fortuné, André devra ainsi attendre l'âge de 30 ans pour s'acheter sa première voiture de sport, une vieille Alfa. Rejoignant l'Equipe Belgique de Swaters et consort, il se montre immédiatement le plus motivé et le plus rapide des quatre et c'est à lui que revient le privilège de faire débuter la Talbot au GP de Belgique 1951. 6e Spa, il est ensuite gravement accidenté en Hollande, puis encore une nouvelle fois à Albi sur la Connaught de Claes. Il revient en 1954 dans l'équipe Gordini (5e en Belgique, 4e au Portugal), triomphe aux Coupes de Paris 1955 avant d'être encore victime d'un accident à Spa. 6e à Monaco en 1956 pour son retour, il se voit confier le volant d'une Ferrari pour le GP de Belgique (6e). Grièvement blessé aux essais du GP d'Allemagne, il restera éloigné des circuits pendant près de trois ans. 4e des 24 Heures du Mans 1959 sur une Ferrari 250 GT, il démarre alors une seconde carrière qui le verra successivement au volant des Cooper F2 ou des peu compétitives Emerysson F1 de l'Ecurie Nationale Belge. A plus de quarante ans, on le verra encore piloter des Merlyn de Formule Junior avec l'enthousiasme d'un débutant, prendre la 2e place au Mans en compagnie de Pedro Rodriguez en 1960 et enfin terminer son parcours en F1 en 1964 avec de modestes Scirocco-Climax. Mettant un terme à sa carrière, il n'en demeure pas moins très actif en ouvrant la Belgian Racing School à Zolder dans laquelle passera plusieurs générations de jeunes espoirs. Enfin, la bannière des Pilette n'était pas absente bien longtemps des circuits. Teddy, débutant dès 1962 en F.Junior aux côtés de son père, fit une ensuite une très belle carrière en endurance avec des Alfa Romeo 33 et des Lola T70 avant de remporter le championnat d'Europe de Formule 5000 en 1973. Disputant le GP de Belgique 1974 sur une Brabham peu véloce, il sera ensuite le dernier pilote officiel de l'équipe BRM en 1977.

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