Les véhicules hybrides, hybrides rechargeables et électriques, tout le monde continue d’en parler. La récente étude de Xerfi s’intéresse à leur part de marché en 2020 et avance des raisons pour expliquer leur logique progression. Selon Xerfi, les véhicules électriques et hybrides s’écouleront à raison de 7,5 millions d’unités de « véhicules particuliers » en 2020, ce qui représentera 8 % (soit un total estimé à 107,3 millions d’unités). L’essentiel des ventes sera assuré par les véhicules hybrides (7 % du marché, et donc seulement 1 % pour l’électrique). Cette relativement faible part des « EV » n’empêche pas les constructeurs de continuer à étoffer leur gamme de véhicules électriques, et pas seulement du côté de Renault, voire de Nissan. Car d’importants marchés (Etats-Unis, Europe et Chine) vont accorder une place non négligeable aux véhicules électriques pour d’évidentes raisons structurelles et d’infrastructures. En Chine notamment, l’offre va se développer rapidement, en partenariat avec des constructeurs étrangers (Daimler ou Nissan par exemple). Pour le moment, les positions sur le marché de l’hybride et de l’électrique ne reflètent pas celles du marché automobile en général, hormis Toyota. On note ainsi un grand retard du groupe Volkswagen qui pourrait toutefois être comblé d’ici 2020. En France, si les véhicules hybrides et électriques ne représentent que 2,8 % à fin octobre 2014, cette part devrait atteindre 20 % en 2020 !


Les évolutions du marché de l’hybride et de l’électrique seront guidées par des améliorations technologiques. Après une diminution du coût de revient des batteries de 50 % entre 2010 et 2014, la tendance se poursuivra dans les années à venir. Selon Xerfi, les prix des batteries baisseront de 60 % d’ici 2016 !


Sources: Xerfi, autoactu.com