L’INSEE vient de dévoiler ses tableaux de bord de l’économie française 2010. Habitudes de consommation, impact sur l'environnement, industrie: l'automobile fait bien sûr partie des indicateurs importants. L’occasion de découvrir des chiffres étonnants, amusants... ou plus inquiétant. Florilège en douze points.

82,7% : c’est la part de ménages disposant d’une voiture en France en 2008, contre 76,8% en 1990. La durée moyenne de détention est de cinq ans.

30% : c’est la proportion de ménages possédant deux voitures, une valeur qui a doublé depuis 1980.

Huit ans : c’est l’âge moyen d’un véhicule en 2008, contre six ans en 1990. Le parc automobile vieillit.

77,3% : c’est la part de véhicules diesel dans les immatriculations en France en 2008, contre 69,1% en 2005.

+7,1% : c’est la hausse des tarifs de l’entretien des véhicules personnels relevée entre décembre 2007 et décembre 2008.

-7% : c’est la baisse des prix de l’énergie observée entre 2007 et 2008. -21,9 % pour les combustibles liquides, -14,5 % pour les carburants… mais + 7,0 % pour les gaz liquéfiés (GPL, donc)

29 milliards de tonnes : ce sont les émissions mondiales de CO2 dues à l’énergie, en augmentation de 38% entre 1990 et 2007. Principal responsable, la Chine avec 6,1 milliards de tonnes de CO2 rejetées en 2007. 369 millions de tonnes pour la France.

-5,8% : c’est la baisse des émissions des gaz à effet de serre évaluée en France entre 1990 et 2008. Une évolution essentiellement due aux secteurs agricoles et industriels, car les émissions des transports ont connu une forte hausse sur l'ensemble de la période.

961 : c’est le nombre de brevets déposés à l’INPI par le groupe PSA Peugeot-Citroën en 2008, ce qui en fait le plus gros « inventeur » français. Il devance notamment Renault (950), Valéo (397) et Bosch (164).

598 : c’est le nombre de voitures pour mille habitants en France (chiffres 2008). Loin derrière les Etats-Unis (818), mais loin devant la Chine (34) et l’Inde, où l’on recense seulement 14 voitures pour mille habitants. On comprend mieux l’intérêt que portent les constructeurs à ces marchés.

720,2 : c’est le volume, exprimé en milliards de voyageurs par kilomètre, de l’automobile dans les transports intérieurs de voyageurs en 2008. Une valeur 7,3 fois supérieure à la part du transport ferroviaire. Néanmoins, les tendances s’inversent légèrement depuis 2006 : -0,5% pour l’automobile, + 7,5% pour le train.

76% : c’est la part des déplacements quotidiens en véhicules particuliers à moteurs en zone rurale. L'automobile a encore de l'avenir...