Le Colonel Khalid Nasser Al Razooqi, le patron des flics de Dubaï l'affirme : « nous essayons à Dubaï d'adopter ce qu'il y a de nouveau sur le marché et nous voulons rester à la pointe. » Une obstination qui a de quoi susciter des vocations. Pensez donc, rouler dans une voiture de rêve avec de la technologie dernier cri posé sur le nez qui titille votre rétine pour vous alerter instantanément sur une voiture volée ou photographier la moindre infraction. Ne cherchez pas. Robocop en rêvait. Dubaï l'a fait.


Bon, maintenant, avec notes esprit étriqué corrodé par des principes aussi désuets que, par exemple, le respect de la liberté individuelle, on se demande spontanément comment est traitée l'information ainsi recueillie. Mais aussi sa confidentialité, sa prise en compte dans une procédure avec les moyens de défense du mis en cause... Ce qui est techniquement faisable n'est pas parfois politiquement souhaitable. Mais c'est toujours bien de savoir que c'est possible. Dubaï aura au moins eu la gentillesse de nous prévenir.