J’ai été parfois sévère en début d’année avec Lotus. J’ai presque été sceptique lors des premières rumeurs évoquant une nouvelle stratégie de la marque, laquelle sera annoncée durant la première des journées presse du Mondial de Paris, le 30 septembre, au cœur de l’après-midi.


Mais, au fur et à mesure que les jours avancent, je m’impatiente, rempli d’espoir et d’enthousiasme, au risque, bien entendu, de la déception. Après tout, Lotus a quelque peu montré, entre-temps, ses intentions. Prenez la Type 125 par exemple. Elle est magnifique. Et Lotus est le seul constructeur automobile à proposer aujourd’hui un engin de ce type. A propos de compétition, Lotus Cars devrait s’investir davantage, en GT comme en IndyCar.


Quelques rumeurs insistantes évoquent en outre l’arrivée d’une Seven contemporaine ; non pas une version mise à jour de la mythique voiture du Prisonnier mais bien une Seven de notre époque, légère sûrement, mais aussi « technologique » (et relativement chère).


Outre de nouvelles Esprit et Seven, deux concept cars hybrides semblent également prévus pour le Mondial, lesquels, passés au stade de la série, devraient permettre à Lotus de profiter de niches sur certains marchés. Dont la marque, propriété de Proton, aurait sans doute tort de se passer.


Reste un doute : l’Elise aura-t-elle encore sa place dans cette nouvelle stratégie ?