« J’aime ou j’aime pas » : à vous de voir. Parfois notre cœur balance, notre cœur hésite.

Je vous avoue que pris dans la foule amassée sur les Champs Elysées cet après-midi, je me suis offert une tranche de vie une fois entré à Peugeot Avenue, le magasin de la marque française qui accueillait ce week-end la Peugeot 908 victorieuse (la dorénavant célèbre n°9) des 24 Heures du Mans 2009.

— Alors, c’est quand qu’il démarre ce J’aime du jour ?

— Minute papillon. Le voici.

La ferveur des 24 Heures du Mans par 30°C sur les Champs Elysées en ce dimanche 28 juin de l’an jusqu’ici 2009 après J.C. a envahi Paris, villle de toute éternité jusqu’à plus soif (et plus si affinité). L’existence est torride, décidément torride. Un vigile, des vigiles il y en a partout à notre époque pour garder les futurs vestiges de la deuxième époque du capitalisme. Alors que je constate le peu de monde – à ce moment là – subjugué par la beauté arrêtée de la Peugeot 908 n°9 des 24 Heures du Mans 2009 (quel est son numéro de châssis ? svp) une femme d’une cinquantaine d’année, étrangère, souhaite se faire photographier à côté d’un ancien concept car de la marque également exposé. Mais la compagnie du concept car ne lui suffit pas. Elle a repéré, sans doute séduite, un vigile qui lui sied à merveille. Lequel ne peut refuser l’appel du pied, en ce cas d’espèce [à développer ailleurs]. Il se rapproche d’elle à sa demande pour apparaître sur la photographie à venir. Seulement, la femme a plus d’un tour dans son sac et se sent renforcée par la présence de deux copines. Elle prend l’homme vigile par le bassin. Sourire obligé de l’homme pourtant pas totalement à l’aise. Au moins pourra-t-il – lui aussi balaise en calcul mental – quelques instants plus tard aller faire le beau auprès de femmes plus à son goût.

Vous l’aurez compris : cette tranche de vie m’a plu. Elle n’a pas fini de m’inspirer. Après… eh bien après retour ici !