Si j’avais une gueule de requin à portée de main je l’offrirai à mon meilleur pote. Et si j’avais mille gueules de requin à portée de main, je les distriburai au tout venant, comme un cadeau de bienvenue à un bal musette.

Car la BMW Série 6, celle qui incarne le mieux, la gueule du requin appliquée à une automobile évoque toute une époque dans laquelle ces quelques images devraient vous permettre de (re)plonger.

Peut-être trouverez-vous que j’abuse. En si peu de « J’aime du jour », j’ai déjà réussi à caser deux BMW et trois anciennes. Pour me sortir de ce mauvais pas, je n’ai comme ultime recours que l’amour : j’aime les anciennes (autant que les jeunes – ce que je voulais signifier d’entrée de jeu pour écarter les mauvais esprits) et j’aime les allemandes, je suis même prêt à pratiquer le mono-marque n’en déplaise aux adeptes de l’étouffante, voire liberticide, diversité culturelle devenue un credo (moi qui croyait m’être il y a une douzaine d’années définitivement débarrassé de tout credo !).

La BMW Série 6 de première génération (code E24) vous l’aurez compris, je l’adore. Et je ne suis sûrement pas le seul. Il est même possible d’en acquérir un modèle en bon état à un prix raisonnable (5000 € ?). Que demander de plus ? Une version M635i peut-être ? Mais sa gueule… mais sa gueule… qu’est-ce qu’elle a perdu sa gueule par rapports aux tout premiers modèles !

«Auf Wiedersehen » !