Dès l’âge de huit ans, Jean Ragnotti conduit sa première voiture. Le virus ne va plus le lâcher. En 1967, à 22 ans, il fait ses premières armes dans le rallye d’Istres sur une Fiat 850. Depuis, il ne s’arrête plus de courir avec à la clé des victoires historiques comme le Rallye de Monte-Carlo en 1981.

Caradisiac : votre première auto ?

Jean Ragnotti : j’ai acheté ma voiture en 1964. C’était une 4 chevaux d’occasion que j’avais payée 61 euros. J’étais plutôt bien tombé. Mais une erreur de jeunesse m’a contraint à m’en séparer. Je partais ce jour-là à la chasse et outre la voiture, j’ai cassé un fusil qui valait beaucoup plus cher que ma défunte 4 chevaux.

Caradisiac : quelle a été votre voiture la plus fiable ?

Jean Ragnotti : je ne me souviens pas de problèmes particuliers. Je pense que j’ai eu beaucoup de chance, je n’ai jamais eu de soucis avec mes voitures. Pourtant, je fais l’entretien minimum. En général, je les revends après un an.

Acheter une occasion conduite par Jean Ragnotti, ça ne doit pas être une affaire ?

Jean Ragnotti : je ne crois pas. Je suis précautionneux avec les voitures… sur route, en tout cas.

Vous voulez nous faire croire que vous ne roulez pas vite ?

Jean Ragnotti : c’est vrai que je ne respecte pas toujours les limitations de vitesse. Si je me sens en sécurité, je peux rouler à 160 k/h sur autoroute. En revanche, je ne dépasserai pas les 90 km/h sur une nationale corse si la route est trop étroite.

Votre prochaine voiture ?

Jean Ragnotti : je ne sais pas encore. Je marche beaucoup au coup de cœur. Je crois à la passion, en automobile comme dans la vie. Ce qui est sûr, c’est que ce sera une voiture de grande série et non une voiture de sport très coûteuse. Je n’aime pas trop me démarquer. Rouler au volant d’un bolide rouge, cheveux au vent, très peu pour moi.

Voilà qui manque un peu d’originalité, non ?

Jean Ragnotti : cela va vous paraître curieux, mais je ne suis pas un passionné de belles voitures. Par exemple, les Ferrari ne m’impressionnent pas. La seule folie que je pourrais faire ? Une Porsche 911 3 litres, mais il faut débourser 106 714 euros.

Achetez-la d’occasion…

Jean Ragnotti : je suis comme tout le monde, je sais bien que l’occasion est le bon moyen de se payer une voiture de rêve quand on n’a pas le budget pour en acheter une neuve. Mais je n’achèterai une voiture montant à 300 km/h que si je connais le style de conduite de son propriétaire : franchement, vous croyez que ce serait raisonnable d’acheter une 911 à Jacques Laffitte, par exemple.

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