Depuis la saison 2004, le super rally permet aux équipages ayant abandonné lors d’une étape de repartir le lendemain avec une pénalité de temps. Mais le président de la FIA s’est prononcé contre cette règle.


Jean Todt connaît bien le rallye pour y avoir été tour à tour copilote et directeur de Peugeot Talbot Sport pendant près de trente ans. Aujourd’hui à la tête de la FIA, le remplaçant de Max Mosley s’est prononcé contre cette règle censée offrir plus de spectacle pour les spectateurs et permettre aux jeunes pilotes d’acquérir davantage d’expérience.

Le président de la FIA a ainsi donné son opinion, tout en pesant le pour et le contre sur la question. « Je ne suis pas un grand fan du super rally », a-t-il commenté. « Peut-être pour les spectateurs… Si les gens font un long voyage pour voir les voitures, ils seraient déçus de ne pas les voir. »

Jean Todt a ainsi réfléchi a un compromis qui pourrait être plus équitable. « Peut-être que nous pouvons trouver un moyen pour permettre aux pilotes de s’entraîner sans qu’ils ne puissent inscrire de points s’ils ont abandonné ? », a-t-il suggéré. « Je n’aime pas cette philosophie, elle ne me semble pas naturelle. »

Néanmoins, si le président de la FIA étudie la question, il a tenu à assurer que cette règle ne serait pas modifiée tout de suite. « Nous devons changer le processus, mais nous devons nous assurer auparavant que nous optons pour le bon choix avant de procéder à ce changement. »

Jean Todt sait qu’il dispose de temps pour y réfléchir. La pénalité reçue par les équipages repartant en super rallye étant proportionnelle au nombre de spéciales parcourues, les pilotes ne peuvent souvent pas reprendre le temps perdu pour rentrer dans les points, à moins de circonstances de course nettement favorables.



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Jean Todt contre le super rally