Dans la perspective des Jeux Olympiques de Pékin 2008, les autorités de la capitale chinoise lancent diverses initiatives pour faire baisser la pollution auto (voir article) même si elles rencontrent une difficulté de taille : l'auto-boom (voir article). En 2007 à Pékin, il y avait 3,1 millions de véhicules motorisés. La dernière information en date : Pékin a instauré des normes d'émission de gaz polluants plus sévères depuis le 1er janvier 2008. Feng Yuqiao, un responsable du Bureau de protection environnemental de la municipalité de Pékin, a expliqué que les nouvelles normes devraient permettre de diminuer les émissions de dioxyde de soufre (SO2) à hauteur de 1 840 tonnes par an. Il a précisé que toutes les stations d'essence de Pékin proposaient de l'essence et du diesel conformes aux nouvelles réglementations mais la pollution atmosphérique provoquée par les automobiles restait préoccupante.

Feng Yuqiao souligne que la norme China III, inspirée de la norme Euro III, a permis de faire baisser les émissions de dioxyde de soufre de 2 480 tonnes par an depuis son entrée en vigueur fin 2005. Les revendeurs d'automobiles de Pékin vont devoir répondre à la norme China IV, inspirée de la norme Euro IV. Le responsable met en avant que dès 2007, certains bus de Pékin ont commencé à utiliser des carburants respectant les normes China IV. D'après Zhu Tong, un membre du groupe d'experts pour la protection de la qualité de l'air olympique et professeur de science et d'ingénierie environnementale à l'Université de Pékin, entre 40 et 50% des émissions de gaz polluants à Pékin (oxydes d'azote, monoxyde de carbone et particules) proviennent des véhicules motorisés.

(Source : beijing2008/Comité d'Organisation pour les Jeux de la XXIXe Olympiade de Pékin)