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John se retire de la scène et fonde à Worthing, près de Brighton, le "John Cooper Garages". Avec son fils Michael, il produit des kits, prépare des Mini, monte une chaîne de concessions Honda. Les affaires sont florissantes, mais John n'a de cesse de relancer la production de la Mini Cooper. D'une façon inattendue, Rover Group, émanation privatisée de British Leyland, la ressuscite en 1990 et Cooper est chargé de préparer une série limitée, badgée du fameux "S", en référence aux versions "pures et dures" de la grande époque. La légende a vieilli, pris du poids et perdu de son insolence. Mais sa cote d'amour est intacte et BMW, le nouveau propriétaire de la marque, fort de ce constat, décide de la transposer de manière intelligente dans le monde actuel. Il ne suffit pas de capturer l'esprit de la Mini, il faut aussi donner de la crédibilité à ce "New Mini Project". Le nom de Cooper, toujours aussi magique, malgré le décès de John à la veille de Noël 2000, sera cette caution. Michael, le fils aîné y a veillé et s'est dépensé sans compter pour que les nouvelles Cooper S soient produites à Worthing. L'héritage du sorcier anglais est en de bonnes mains.

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