Au sein du groupe Volkswagen et à ce niveau de puissance, la Léon Cupra est le seul modèle de son segment à conserver uniquement la traction avant. Et le pari est réussi car la Seat Léon Cupra conserve une bonne motricité. Avec son châssis plus rigide, ses jantes 18’’ chaussées en 225 mmm de large et ses suspensions rabaissées, la Léon Cupra bénéficie d’une excellente tenue de route. Et lorsque l’on décide d’attaquer dans les courbes, la berline se montre joueuse. Mais attention joueuse et non dangereuse. Certes, on est pas encore au niveau de la transmission quattro de l'Audi S3, mais on s'en rapproche.

Essai - Seat Léon Cupra : sang chaud et tête froide

Les dérives de la caisse ne surprennent jamais le conducteur et se corrigent sans nécessairement être un pilote né. Mais souvent, voire trop, l’ESP rappel à l’ordre. Pas castrateur en soit mais lorsque l’on décide de monter le ton, le tableau de bord s’allume de tous les côtés et bride la fougue de la Cupra. Les plus aventureux ont la possibilité de déconnecter ce dernier. Les trajectoires de la berline sont précises aidées en cela par une direction au touché sportif et un train avant dynamique. Le freinage puissant et endurant intègre des disques de 345 mm avec en option la marque Brembo.

Malgré les idées reçues, l’ibère délivre un confort très correct. Si les suspensions sont fermes, elles ne nuisent en aucun cas à la santé des lombaires. Le compromis compression/détente se rapproche d’une Renault Mégane RS et les bruits d’air sont efficacement atténués. On pourrait peut-être lui reprocher quelques bruits de roulage, un phénomène dû au diamètre important des jantes et au pneus taille basse. Sinon, la Léon Cupra est une voiture adaptée à tous les types de conduite. Souple en ville et rageuse à l’extérieur.