La douzaine de frondeurs reproche à la filiale de ne pas avoir respecté les termes d'un préavis après la décision de General Motors de cesser de vendre la marque Chevrolet. Une conséquence de la décision de la maison mère de parier sur la seule marque Opel pour assurer son succès en Europe. La loi prévoit dans ce cas deux ans de préavis avant la fin des ventes, ce qui aurait dû reporter l'exécution des faits en décembre 2015. Mais les 131 concessionnaires se sont vus mis devant le fait accompli d'un dédommagement de l'ordre de 600 euros par véhicule, sur la base des ventes annuelles précédentes. Ceci afin de clarifier la nouvelle politique le plus rapidement possible.


Une conjoncture qui a cependant satisfait 997 des 1.047 concessionnaires européens, ce que n'a pas manqué de souligner la défense du fabricant qui a aussi fait remarquer que les représentants du réseau avaient annulé 82% de leurs commandes de voitures une fois le retrait connu. Les plaignants, de leurs côtés regrettent la suppression dès le premier semestre 2014 de moyens de marketing, ou encore des délais de livraison de plusieurs mois après des incitations à déstocker, les condamnant à se retrouver sans véhicules à vendre. Un préjudice estimé à 33 millions d'euros. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 23 mars prochain.