Des recherches effectuées par l'autorité chargée de gérer les archives de l'ancienne République démocratique allemande (BStU) ont mis à jour un système généralisé de travail forcé dans les années 1970 et 1980. Une organisation qui a profité à de grands groupes industriels allemands. Parmi ceux-là, le constructeur Volkswagen.


Ceci dit, la même étude se dépêche de préciser que rien n'a été assumé délibérément. De fait, VW ne savait pas qu'il utilisait des pièces détachées fabriquées par des prisonniers est-allemands. Dont 10% étaient des prisonniers politiques.


Selon la chaine ARD qui a relayé l'étude, Volkswagen a utilisé des pièces détachées, comme des phares antibrouillards ou des feux arrière, fabriqués par la VEB Fahrzeugelektrik Ruhla, connue pour avoir employé des détenus. Les coûts de la main d'oeuvre étaient évidemment plus avantageux, mais les anciens détenus pourraient à présent demander des dédommagements.


D'autres enseignes sont aussi dans le collimateur de cette étude, du genre Ikea ou encore Aldi.