D’après de nouvelles études menées par l’agence gouvernementale américaine de recherches géologiques, le continent Arctique regorgerait de pétrole. Les estimations parlent de 90 milliards de barils, sans compter des grandes quantités de gaz : la publication du 23 juillet dernier annonce la présence 1,670 billions de pieds cubiques de gaz naturel et de 44 millions de barils de gaz liquéfié.

Même si les chiffres exprimés comportent certaines incertitudes, le géologue Donald Gautier pour l’US Geological Survey déclare que « la plate-forme de l’Alaska est de toute évidence l’endroit où il faut chercher du pétrole dans l’Arctique aujourd’hui. » Il s’agit d’un véritable enfeu économique, puisque l’Alaska pourrait produire 30 milliards de barils.

La nouvelle peut satisfaire les industriels, faisant un pied de nez à ceux qui voient la mort du pétrole proche. Seulement, c’est une nouvelle épouvantable d’un point vue écologique : le réchauffement climatique touche de plein fouet les glaces de l’Arctique, et rien ne sera fait pour enrayer le phénomène. Car moins de banquise signifie plus de facilités pour installer des forages pétroliers…et pas de casse-tête pour remplacer les énergies fossiles.