L'Etat dispose d'environ 150 000 véhicules : 70 000 d'entre eux sont utilisés par la Police Nationale, la Gendarmerie et la Défense et sont donc intouchables. Sur les 80 000 restants dépendant des ministères, 15 000 d'entre eux sont très spécifiques et correspondant à des corps de métiers bien précis. Il reste donc 66 000 véhicules, qu'ils soient particuliers ou utilitaires, concernés par cette réduction des effectifs automobiles.

Deux axes seront utilisés pour y parvenir : l'attribution d'un véhicule de fonction fera désormais l'objet d'un encadrement strict, ce qui n'était donc visiblement pas le cas jusqu'ici, tandis que seulement un véhicule de plus de 7 ans sur deux sera remplacé dans les trois prochaines années. De plus, le parc de véhicule passera sous contrat de gestion de flotte par ALD Automotive, ce qui est déjà le cas aujourd'hui pour 10% de l'objectif global.

Pas de bonus ecologique pour les prochains achats

Pour ce qui est du bonus écologique obligatoire (avec un taux de dérogation de 15% maximum), c'est par contre une autre histoire. Rappelez-vous, c'était au Mondial de l'Auto 2008 frappé alors d'une véritable vague verte avant que la crise économique passe par là : le Président Nicolas Sarkozy faisait la promesse solennelle que l’Etat serait là pour montrer l’exemple en ne s’équipant plus que de voitures pouvant prétendre au bonus écologique. Seulement il s'est passé bien des choses en deux ans, dont quelques abaissement des seuils permettant d'accéder au premier niveau de bonus. De 130g/km de CO2 en 2008, il passera à 110g/km de CO2 en 2011, ce qui rendrait visiblement impossible de s'y conformer pour des raisons économiques.

Source : AutoActu.com