La Cour Européenne de Justice vient de prendre un arrêt contre l'Italie l'obligeant à résoudre rapidement son problème de gestion de déchets. Ceci, fait en effet suite à la procédure d'infraction lancée en 2003 par la Commission Européenne, pour non respect de trois directives concernant la récolte et le traitement des déchets.

L'Europe pointe les mines d'or...dures transalpines

En 2002, il avait été constaté par le Corps Forestier d'Etat italien, de graves manquements en matières d'enfouissement ou de recyclage de déchets pouvant porter préjudice à la santé humaine et l'Italie avait été sommée de régler le problème avant le 16 juillet de la même année, chose bien sûr qui n'a pas été faite entraînant de fait cette procédure d'infraction contre Rome.

Aujourd'hui, non seulement, la menace d'une nouvelle procédure pointe le bout de son nez mais celle-ci se verrait accompagnée de pénalités financières. La situation est donc grave et ce ne sont pas les napolitains qui diront le contraire, Naples étant l'une des villes les plus touchées par les déchets urbains et industriels, qui jonchent les rues et s'entassent également dans des décharges le plus souvent gérées par la Camora, faisant de cette ville, une vaste poubelle à ciel ouvert.

L'Europe pointe les mines d'or...dures transalpines

L'Italie, aujourd'hui, accuse un certain retard en matière de tri sélectif et de recyclage et son administration s'évertue à lutter contre ce qui est appelé le délit écologique en tentant d'insérer un tel texte de loi dans son code pénal.

Des sanctions lourdes avec des peines de prison y sont prévues pour les pollueurs et les trafiquants de déchets, mais encore faut il que le Parlement Italien l'adopte. Mais ne dit on pas que " Rome ne s'est pas fait en un jour "?