4. L'avenir du GPL

Le GPL est un carburant immédiatement disponible avec un réseau de 1850 stations-service.

Ce réseau de distribution actuel est capable d’alimenter un parc de plus de 1,5 million de véhicules GPL en France...

La question que l'on se pose est alors la suivante : comment favoriser la place du GPL en France ? Eh bien voici les réponses :

• avoir accès à une offre constructeurs plus étoffée et plus visible. C’est le cas chez nos voisins européens (en Italie : un parc de 1,1 million véhicules GPL en 2008, 330 000 nouveaux véhicules GPL depuis début 2009 ; en Allemagne : un parc de 306 000 véhicules GPL en 2008 contre 65 000 en 2005) ;
• en levant les freins à l’adoption du GPL (changement de la signalisation à l’entrée des parkings sous-terrain...) ;

• en développant l’équipement au GPL des véhicules essence ;
• continuer d'avoir le soutien des pouvoirs publics : bonus écologique, disque vert autorisant à stationner gratuitement durant 1h30 en zone payante.

Les constructeurs ont renforcé leur offre GPL sur le marché français : Chevrolet en 2008 ; Dacia, Renault, Opel et Citroën en 2009. L'année prochaine, d’autres modèles devraient s’ajouter à ceux des véhicules GPL disponibles.

Cette alternative s’inscrit dans l’objectif fixé par l’Union Européenne de réduire de 20% les émissions de CO2 à l’horizon 2020 afin de lutter contre le réchauffement climatique.

Les innovations technologiques pour le GPL : les modèles hybrides

Le GPL peut être associé à d’autres énergies alternatives comme une motorisation électrique. Dès 2005, le CFBP et RMGaz ont d'ailleurs développé un prototype hybride GPL/électrique, reposant sur une Toyota Prius II. Les tests réalisés ont montré que le véhicule ne rejetait que 92 g CO2/km, soit 11,5 % de moins que la Prius essence (104 g/km de CO2).

Il y a même une Fiat 500 au GPL que j'ai pu prendre en photo aujourd'hui !

Hyundai et Kia ont également introduit sur le marché coréen cette année des véhicules hybrides électrique/GPL.

Affaire à suivre !