Pas d’innovation au niveau des motorisations avec l'utilisation des blocs habituels chez Mini avec comme seul bémol l’indisponibilité des moteurs d’entrée de gamme. Sont donc commercialisés en essence le 122 ch, 184 et 211 ch et le 143 ch en diesel.


"son association avec la boite automatique n’est pas recommandable"

Pour notre essai, nous avons choisi de prendre en main un roadster Cooper 122 ch couplé à la boite automatique à 6 rapports qui est en option à 1 650 €. Ce moteur, bien connu, est loin d’être le plus puissant de la gamme mais il est particulièrement agréable. Même si sa puissance et son couple (160 Nm de couple à 4.250 tr/min) ne sont pas énormes, ils conviennent plutôt bien à la vocation de cette Mini Roadster. Très à l’aise dans les bas régimes, ce quatre cylindres n’hésite pas à monter dans les tours. Seul problème, son association avec la boite automatique n’est pas recommandable. En effet, quand le rythme est tranquille, tout va bien mais la situation se complique dès que l’allure s’accélère ou que le relief devient montagneux. Cette boite est très vite dépassée car elle se montre très peu réactive et semble perdue en hésitant entre les rapports, ce qui aboutit à des montées en régime déplaisantes. C’est un peu moins flagrant en mode sport mais on aurait pu espérer que le problème soit totalement réglé en mode manuel commandable au levier ou aux palettes. Malheureusement, il n’en est rien car le fonctionnement de ces dernières est loin d’être ergonomique avec une montée des rapports par l’intermédiaire des palettes derrière le volant et une descente qui s’effectue par un bouton. A revoir, d’autant plus que la présence de cette boite à tendance à faire augmenter de façon importante la consommation. Ainsi, sur notre essai, nous avons relevé une moyenne avoisinant les 9,5 l/100 km. Nous vous conseillons donc la boite mécanique.


Essai  vidéo - Mini Roadster : coup de coeur pour coup de soleil

Pas de grosse surprise au niveau du comportement puisqu’on retrouve la sensation de kart caractéristique de toutes les Mini. Reprenant la même base que le coupé avec des renforts sur la partie arrière du châssis, le roadster possède une très bonne rigidité malgré un poids en diminution de 45 kg par rapport au cabriolet. Ici pas bruit ou de vibration parasite. Comme c’était le cas sur le coupé, la direction est particulièrement précise et on le place avec une extrême précision. Toutefois, le principal changement concerne l’amortissement. Bien que celui-ci soit encore ferme, le roadster est nettement plus confortable que le coupé même avec des jantes 17 pouces. Envisager un long voyage sans prendre rendez-vous chez votre ostéopathe est donc désormais possible. Il faudra tout de même composer avec de nombreux remous d’air (pas de filet de série).