La gamme de motorisations du Lodgy n'est pas extrêmement étendue. On dispose en essence d'un rustique 1.6 MPI de 85 ch, et du plus récent 1.2 TCe 115 ch. En diesel c'est le bien connu 1.5 dCi qui officie, en deux niveaux de puissance : 90 et 110 ch.

Clairement, ce sont les diesels qui sont les plus présents sur le marché aujourd'hui. Encore et toujours… En gros, si vous pointez du doigt une annonce dans un listing, vous n'aurez qu'une chance sur 10 de tomber sur un modèle carburant au sans-plomb. Ces derniers représentent seulement 10,5 % des annonces. Il faudra donc faire preuve de patience pour les amateurs, avant de trouver le modèle qui vous plaira (couleurs, finition, options). Et encore plus pour ceux qui voudraient le modèle d'accès de gamme, avec le 1.6 MPI 85 ch, qui est tout simplement rarissime. Pas forcément un mal tant il est à déconseiller. Mal équipé, peu performant et gourmand, ce Lodgy-là n'existe au départ que pour afficher dans les campagnes de com' un prix d'appel inférieur à 10 000 €. Il représente de toute façon, donc, un peu moins de 1 % de l'offre globale. Quand le 1.2 TCe 115 représente presque 10 %.


En diesel, beaucoup plus de choix évidemment. Le 1.5 dCi se taille la part du lion. Un tiers des versions diesel sont équipées du 90 ch, et les deux tiers restants en 110 ch. Un moteur qui est très bien adapté au gabarit de ce monospace, surtout si on le prend en 7 places.

À ce propos, la proportion de 5 places VS 7 places est respectivement de 42 % contre 58 %.


Au niveau des finitions, on retrouve la gamme classique Dacia avec une base sans nom, puis les niveaux de mieux en mieux dotés Ambiance, Lauréate et Prestige. Plus récemment, la gamme a été remodelée, et on retrouve la finition de base, puis la Silver Line et la Black Line, mais tout cela est trop récent pour se retrouver en seconde main pour l'instant.


La finition de base est tout simplement introuvable. Ensuite la finition Ambiance représente 2,5 % des annonces, la Lauréate représente le gros de peloton avec 53 % des propositions, et la finition haute Prestige a recueilli tout de même 44,5 % des suffrages.

On retrouve donc, sur le marché de l'occasion comme sur le marché du neuf une prépondérance des finitions les plus huppées, ce qui s'explique par des tarifs malgré tout très accessibles par rapport à la concurrence généraliste.