Commençons avec la catégorie LMP1. Et comme d’habitude dorénavant, il y aura deux courses dans cette catégorie. D’un côté le match des diesel de l’autre celui des essence. Chez les diesel, la bataille fera sans doute rage entre Audi et Peugeot, plus que l’année passée sans doute. Du coup, il est difficile de parler de favori en l’état. Mentionnons tout de même que, parmi les diesel, deux Audi R10 seront engagées par Kolles. Elles viseront sans doute un Top 10. Du côté des essence, entre les Lola Rebellion, les Lola Aston Martin et l’Oreca 01, la situation paraît très ouverte.


Passons au LMP2. Sur le papier, les deux HPD du Strakka Racing et de Highcroft sont les plus rapides. Mais cela sera-t-il suffisant ? Pas sûr, surtout qu’elles courront isolées et que l’on ne connaît pas leur niveau de fiabilité sur 24 heures. Toujours dans le clan des moteurs Honda, la Lola-HPD de RML, un habitué des 24 Heures du Mans, a une bonne carte à jouer. Le OAK Racing (seule écurie des châssis Pescarolo sur ces 24 Heures du Mans) bénéficie quant à lui d’un excellent niveau de préparation, de deux équipages pour mener une stratégie d’équipe, et d’un package parfait sur deux tours d’horloge. Racing Box (Lola-Judd), KSM (Lola-Judd) et Quifel-ASM (Ginetta Zytek) auront aussi leur mot à dire.