Magnifique création lancée en 1999 s'inspirant de la 507, la BMW Z8 n'aurait peut-être pas dû dépasser le statut de show-car de salon entouré de cordons de sécurité. En effet, les propriétaires de Z8, longtemps convaincus du statut de cabriolet de collection de leur voiture, commencent à se poser des questions sur le bien-fondé de leur investissement.

Selon Business Week, ces propriétaires ont découvert avec stupeur que des parties du châssis en aluminium de la Z8 auraient tendance à se tordre, principalement au niveau des têtes d'amortisseurs. Cette flexibilité parviendrait même à déformer des panneaux de carrosserie, revisitant au passage ce si charmant design.

A cause des difficultés de rectifications inhérent à la structure en aluminium de la Z8, même une réparation rudimentaire coûterait des dizaines de milliers d'euros. La question est : qui va payer ?

Le problème, découvert d'abord par les membres du Club de Z8 de Munich, a pris de telles proportions que BMW s'est senti obligé de lancer une enquête.