Récemment, la Corporate Average Fuel Economy (CAFE) avait estimé que d'ici 2025, la consommation moyenne de l'ensemble des véhicules d'un constructeur (pondérée par le nombre de vente de chaque véhicule) aux Etats-Unis devra se situer sour les 4,3 l/100 km. Un objectif qui a satisfait la plupart des acteurs du milieu automobile américain (différents élus, constructeurs, consommateurs). Mais la Californie, qui aurait pu depuis longtemps suivre sa propre voie au niveau des réductions d'émissions polluantes, vient d'ajouter un nouvel objectif qui sera celui-ci encore plus important.

En effet, la California Air ressources Board (une agence en charge de la qualité de l'air, et rattachée au gouvernement de l'Etat de Californie), vient d'ajouter une nouvelle loi : en 2025, au moins 15,4 % des autos vendues par les constructeurs devront être hybrides (plugin), électriques ou à pile à combustible à base d'hydrogène. Mary Nichols, responsable de l'agence, estime que « 15,4 % est en fait un petit objectif, mais c'est tout ce que nous demanderons ».

L'un des problèmes d'une telle loi est que les clients verront le prix des automobiles grimper de 3500$ en moyenne (une forte augmentation), mais qui devrait être compensée par des aides gouvernementales.

La Californie ne serait pas le seul Etat à instaurer une telle loi, puisque dix autres Etats pourraient suivre cette dernière. Le parc automobile « vert » (hybride, hydrogène, électrique) sera ainsi composé en 2025 de plus de trois millions de véhicules, dont la moitié en Californie.

L'Etat de Californie, où pullulent Prius et autre Tesla, continue ainsi sur la voie de l'écomobilité dans une Amérique ou l'industrie automobile est en plein changement. Reste à voir si chez nous en France, les dirigeants et bien-pensants arrêteront leur fixation sur le CO2, qui est loin d'être le polluant le plus dangereux de nos chers diesel...