A ces 272 situations s'ajoutent 69 cas où le contrôle manuel du véhicule a été repris à l'initiative du conducteur. D'après les simulations de Google pour analyser ces incidents, sans la présence d'une personne au volant, 13 accidents auraient conduit à un impact de la voiture autonome. Ces incidents impliquent dans 2 cas des cônes dédiés à la circulation, et dans 3 cas une imprudence d'un autre usager.

Pour Google, ces chiffres sont encourageants puisque 8 de ces incidents ont eu lieu en 2014 lors des 86 000 kilomètres de test, alors que seulement 5 se sont déroulés en 2015 sur 595 000 kilomètres parcourus. Les difficultés rencontrées permettent aux ingénieurs de développer le logiciel de la Google Car, et au fil du temps les interventions humaines diminuent. Pour exemple, un dysfonctionnement était constaté tous les 954 kilomètres en moyenne au 4ème trimestre 2014. Au 3ème trimestre 2015 (les chiffres du 4ème trimestre ne sont pas encore disponibles), une erreur est constatée tous les 3 382 kilomètres environ.

Dans l'immédiat, l'état de Californie exige la présence d'un conducteur pouvant reprendre le contrôle du véhicule quand cela lui semble nécessaire. Mais le projet mené par Chris Urmson, responsable du programme de la voiture autonome pour Google, a un objectif clair : arriver à se passer entièrement des interventions humaines.