Le catalogue des berlines routières n'est pas vide chez Jaguar, loin de là, mais jusqu'ici, les XF et XJ occupaient un segment relativement élevé et Jaguar n'est pas présent face aux Série 3 ou Audi A4. Ce vide est aujourd'hui comblé avec la XE que nous avons récemment essayée dans nos colonnes. L'auto succède à la X-Type et repose sur une plateforme entièrement nouvelle et faite à 75 % d'aluminium, gage de légèreté. Côté motorisations, la XE n'est pas en reste avec une version de 163 ch en diesel qui devrait séduire les flottes avec ses 99g/km de CO2. Sur le plan esthétique, la XE se démarque assez bien de l'offre allemande plutôt consensuelle, même si l'on sent que les designers n'ont pas voulu faire de folie.


La plateforme légère associée à des trains roulants évolués (rappelons la présence d'une double triangulation à l'avant et de multibras à l'arrière) donnent à cette XE un avantage certain sur la route face à ses concurrente. Elle rattrape ainsi son retard sur la qualité d'assemblage et des matériaux dans l'habitacle. Pour les plus exigeants, il existe au catalogue la version S de 340 ch, largement de quoi mettre en lumière les qualités de ce châssis qui a apparemment enthousiasmé Manuel Cailliot. Mieux encore, il se murmure qu'une version R avec un V8 est en préparation. Les Britanniques auront alors toutes les cartes en main pour faire face aux Allemands.


La Jaguar XE arrive aujourd'hui en concession à des tarifs allant de 37 000 à 61 800 €.