Les quatre commissions du CNSR se réuniront le 29 novembre prochain pour rassembler les résultats de leur travail avant de les présenter à Manuel Valls. Certaines réformes ne devraient pas rencontrer de difficultés à être votées ni être mal accueillies par les automobilistes, comme l'instauration d'une journée des victimes de la route le 22 février ou l'installation obligatoire d'éthylotests anti-démarrage dans les véhicules des automobilistes ayant déjà été condamnés pour conduite en état d'ivresse.

La pilule devrait être cependant un peu plus difficile à passer sur des sujets comme la réduction de la vitesse maximum autorisée à 80 km/h sur le réseau secondaire contre 90 km/h aujourd'hui, une réforme qui permettrait de sauver selon un rapport entre 210 et 400 vies, mais qui fait hurler la plupart des associations d'automobilistes.

Autre sujet qui fâche : l'interfile des motards. Aujourd'hui interdite mais tolérée, elle pourrait être autorisée à titre d'expérimentation pendant deux ans sur certaines autoroutes, seulement dans le cas d'embouteillage et sans dépasser les 50 km/h. Mais qui dit autorisation de l'interfile selon des règles très précises dit aussi interdiction appliquée dans les autres configurations beaucoup plus courantes, comme en agglomération et sur voies rapides.