Karmann Ghia : un mythe revisité

Passé la période d’euphorie, Pierre-Yves a vite déchanté. En effet, lors de la restauration, il s’est aperçu que toute la carrosserie sur une hauteur de 30 cm (soit la partie allant du bas de la caisse aux phares) était complètement attaquée par la rouille ; si bien que l’on passait facilement la main à travers. Une solution de rechange s’imposait donc et Pierre-Yves est parti à la recherche d’une nouvelle carrosserie, en vain. Il a donc entrepris, dans l’atelier d’un ami, de refaire toutes les pièces déficientes en tôle et a commencé à songer à personnaliser sa voiture.

Karmann Ghia : un mythe revisité

Décidé à conserver les phares Porsche, il a tout d’abord supprimé tous les chromes et poignées, puis lissé les portes et les pare-chocs en les allongeant. Il en a profité pour élargir les ailes et les arrondir. Il a aussi retravaillé les passages de roues afin de pouvoir accueillir au début des jantes de 15 pouces très larges qui ont été remplacées récemment par des 17 pouces Porsche, sans aucune modification supplémentaire. Après avoir modifié la forme, il ne restait plus à notre passionné qu’à choisir une teinte appropriée pour mettre l’ensemble en valeur. Pierre-Yves désirait garder la couleur aubergine d’origine mais avec une décoration originale. Après beaucoup de recherches, il a décidé de reproduire celle qui figurait sur le Pace Car Corvette des 24 Heures du Mans en 1999 et qui représentait un drapeau à damier flottant au vent. Une bonne idée car le mariage des deux teintes est très harmonieux.

Karmann Ghia : un mythe revisité

Enfin, quelques détails viennent parachever le tout. Il s’agit des feux arrière qui sont entièrement rouges, des rétroviseurs issus d’une Opel Kadett GTE et de la prise d’air du capot moteur provenant d’une Porsche. Un assemblage réussi qui prouve qu’avec un peu de patience et des idées, on peut arriver à faire de très belles choses.

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