Véhicule très haut de gamme à forte concentration technologique, la Mercedes Classe S porte en ce moment à elle seule l'espoir de la marque à l'étoile qui doit absolument faire son retard sur Audi et encore plus sur BMW. Un retard sur les ventes mais aussi sur les marges opérationnelles, puisque celle de Mercedes est par exemple nettement plus faible que celle de BMW. Alors même si la Classe S ne sera pas l'auto la plus vendue de Mercedes, elle reste l'un des véhicules les plus emblématiques qui peut assoir une réputation ou, au contraire, la détruire.


Commençons par les mensurations. Cette Classe S mesure 5,11 mètres de long dans sa version courte et 5,24 mètres avec l'empattement long. C'est 40 mm de plus que la précédente génération, tandis que la largeur de l'auto est de 1,90 mètre. L'aérodynamique, très travaillée, a semble-t-il été un point clé du développement : cette Classe S affiche un très bon Cx de 0,24.


Avec la nouvelle génération, la septième pour être précis, Mercedes continue de naviguer dans un domaine qu'il connaît déjà bien : la technologie. Eclairages à LED de partout (oubliez les halogènes, il n'y en a plus, nulle part), système de purification de l'air de l'habitacle Air Blance (en option), dispositifs de sécurité en tout genre (Lane Assist, assistant de freinage d'urgence, phares à luminosité automatique, analyse de l'état de fatigue du conducteur, analyses des intersections...), la Classe S ne fait l'impasse sur rien. On retrouve également les suspensions Magic Body Control (là aussi en option) : des caméras scrutent la route et adaptent l'amortissement à l'avance pour filtrer au mieux les aspérités du bitume. On notera également la présence de ceintures de sécurité qui se « gonflent » si jamais tous les dispositifs de sécurité n'ont pas été suffisant et qu'un accident se produit.


La nouvelle Mercedes Classe S serait même déjà capable de conduire toute seule. Thomas Weber, le patron du département recherche et développement de Mercedes, annonce que cette fonctionnalité pourrait être opérationnelle dès aujourd'hui, mais il y a cependant des « règles que [Mercedes] doit accepter pour le moment ». Mercedes prévoit d'implanter cette fonctionnalité sur le restylage de cette nouvelle Classe S, dès 2017. Notons tout de même qu'elle est déjà capable de reste entre les lignes, même en virage, et de s'adapter à la vitesse des autres véhicules dès lors que l'on garde les mains sur le volant. Le Stop&Go permet même de rouler tout seul dans les embouteillages en suivant le flot de voitures. Nous ne sommes donc plus très loin d'une auto qui conduit toute seule.


Côté motorisations, il y aura du choix : chez nous, la S350 BlueTEC sera certainement la plus choisie avec son V6 diesel 3.0 de 258 ch et 620 Nm de couple. On trouvera également un quatre cylindres diesel 2.1 avec la S300 BlueTEC hybride, qui revendique 4,3 l/100 km et 115 g/km de CO2. Dans la partie essence se trouveront les S400 hybride (3.5 V6, 306 ch et 370 Nm) et S500 (V8 4.7, 455 ch et 700 Nm de couple). Plus tard, une version S500 hybride rechargeable est prévue, qui afficherait déjà « moins de 4 litres aux 100 km », tout comme une boîte de vitesse 9G-Tronic à neuf rapports et, bien évidemment, les versions V12 et AMG.



Cette nouvelle Classe S sera commercialisée pendant la période estivale.