La Ferrari 456 GT est longtemps restée dans mon cœur comme le plus abouti des coupés grand tourisme, avec un V12 mielleux a souhait et un intérieur douillet qui flatte le jarret..

Mais la 575 est arrivée et a tout ravagé sur son chemin, avec des lignes qui tutoient la perfection, et une agressivité dans failles qui impose indéniablement le respect.. et surtout de petites touches subtiles comme les arrêtes latérales ou encore la prise d'air généreuse sur le capot..

Le popotin rebondi trahit un poids important, mais peut importe son terrain de chasse n'est pas le circuit.. (a l'exception de la 575 M Maranello), son V12 et sa boite 6 rapports la destine plutôt aux déplacements très rapides, dans une ambiance sportive toute particulière mêlant luxe, matériaux précieux et sonorité débridée.. rouler fenêtres ouvertes sous un tunnel et avoir tout le loisir de faire monter dans les tours cette mécanique d'exception doit être un plaisir rare générateur de nombreux poils hérissés..