A la base, la philosophie des petits artisans automobiles britanniques comme Lotus (si on peut encore qualifier cette dernière comme un artisan), Caterham, Westfield, Atom et j'en oublie, passe avant tout par la légèreté, permettant ensuite d'y associer des moteurs de grands constructeurs très courants à la puissance raisonnable, mais qui, associé au poids plume de la caisse, offre d'excellentes performances. Ultima est partisan de la première partie de cette philosophie, mais pas de la deuxième qui deviendrait plutôt « qui peut le plus, peut le moins ».

Jugez plutôt, l'Ultima Sports que vous avez sous les yeux (l'ancêtre de la GTR détentrice du record mondial du 0 à 160 à 0 en 10.3s) ne pèse que 970kg grâce à son châssis tubulaire et sa carrosserie en fibre, mais sous le capot arrière, on retrouve un bon vieux V8 5.7l Chevrolet à l'ancienne dans des niveaux de puissance très variables.

Ici, un indice se trouve sur la plaque d'immatriculation P600BHP, plutôt explicite, non ?