Alors que la moitié du mandat de Bertrand Delanoë approche, de plus en plus de critiques s'élèvent contre la politique antivoiture du maire de la capitale. Entre 2002 et 2003, le nombre de voitures circulant dans la capitale a diminué de 5% mais la vitesse a baissé de 1% alors que celle-ci aurait dû augmenter. "Non seulement les embouteillages sont plus nombreux, mais ils durent plus longtemps" déplore Christian Gérondeau, président de la Fédération française des Automobile-clubs. Ces embouteillages sont principalement dûs à la densification des chantiers lancés pour remodeler la ville tels que les travaux du tramway ou la construction de sites protégés. Non seulement, cette politique n'a pas les répercutions souhaitées mais elle ne semble même pas pousser les parisiens à prendre les transports en commun puisque leur fréquentation baisse : - 2,8% pour le métro, -3% pour celle des bus et -2,3% pour le RER.