Il y a deux jours, sur i-Telé, le ministre du travail, Michel Sapin, a notamment déclaré, qu’il attend pour l'instant que « les responsables de Peugeot disent ce qu'ils veulent ». Il a ajouté : « Ils ne l'ont pas dit. C'est quand même la moindre des choses s'agissant du dialogue social ».


De son côté Arnaud Montebourg, ministre du redressement durable, auprès duquel nous avons d’ailleurs sollicité une entrevue… restée sans suite pour le moment, a adressé un courrier, rendu public hier matin, au président du directoire du groupe, Philippe Varin, dans lequel il demande au responsable de PSA de faire connaître les intentions du groupe au plus vite tout en engageant un dialogue social.


Le même Arnaud Montebourg a en outre annoncé avoir confié à un expert, Emmanuel Sartorius du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET), la mission de « dégager un diagnostic précis, rigoureux et partagé sur la situation réelle du groupe PSA ».