La 500 est jolie certes, mais son ramage se rapporte-t-il à son plumage ? Car ce n'est pas le tout d'afficher des formes plantureuses. Encore faut-il que ça suive derrière… Eh bien il semble que ce soit le cas, fort heureusement. En effet, la qualité de finition est à ce niveau de gamme tout à fait dans la norme.

Les matériaux utilisés dans l'habitacle n'ont évidemment rien de luxueux, mais la qualité perçue et la texture des matériaux est bonne. L'assemblage est quand à lui excellent pour une mini-citadine de ce prix, assez loin devant la triplette C1/107/Aygo par exemple. Et l'ambiance à bord est gaie, ce qui ne gâche rien. Les sièges sont bien dessinés, le cuir optionnel est de qualité honorable.

La carrosserie possède un beau brillant, pas d'effet peau d'orange observé, sauf sur les teintes sombres, souvent plus sujettes à ce phénomène. Les panneaux de carrosserie sont bien ajustés, pas de décalage à déplorer, et les écarts entre pièces de carrosserie sont assez fins, ce qui est à souligner. Face cachée, les dessous de la belle sont bien protégés. Manque peut-être une plaque de protection juste sous le moteur…

Cela n'empêche malgré tout pas quelques petits soucis dont certains sont récurrents.

  • Joints de portière. Leur profil entraîne des bruits d'air et des sifflements à partir de 90 km/h. Toutes les voitures ne sont pas touchées. Leur remplacement ne résout pas toujours le problème, les réglages de portière non plus.
  • Peinture. Sur certaines teintes (en particulier le rouge et le noir), une sensibilité aux impacts de gravillons est observée, sur les bas de caisse et les bas de portière. Fiat rechigne à prendre en charge une nouvelle peinture. Egalement la peinture des jantes sport s'écaille au niveau du cache central, cette fois-ci sur de nombreux modèles.
  • Condensation. Quelques cas isolés de condensation dans les blocs optiques avant et/ou arrière.