Eviter à ses enfants le mal des transports, prévoir leur installation sur des sièges bien appropriés, c’est bien. Mais ce n’est pas suffisant pour leur assurer une sécurité maximale. Voici comment faire plus.

Attachez ses enfants et après…

En cas de mal des transports, l’enfant a envie de bouger, donc de se détacher. Vous pouvez vous aussi prévoir de nouveaux arrêts précipités. Bref, de nombreuses raisons justifient que l’enfant ne reste pas attaché. Or, selon l’article R 53-1 du code de la route, “... pour les enfants de moins de dix ans, l’utilisation d’un système de retenue pour enfant adapté à leur taille (...) est obligatoire“.

Ces jeunes passagers doivent être installés sur la banquette arrière sauf si le siège est conçu et homologué pour être présenté dos à la route. Dans ce cas, pour les voitures équipées d’un airbag passager, il faut impérativement déconnecter celui-ci. De graves blessures ont en effet été provoquées par ce système de sécurité dont le violent déclenchement inflige un véritable choc à l’enfant. Chez les constructeurs automobiles, dans les centres-autos ou même en supermarché, la gamme des sièges enfants est très large. Chaque modèle correspond à un âge et à un poids. Mais acheter le bon siège enfant n’est pas suffisant. Tous les organismes qui s’intéressent à la sécurité estiment, en effet, que les enfants victimes d’accident sont mal ou insuffisamment attachés. Vous devez donc, avant le départ, et à chaque arrêt vérifier les sièges pour enfants. Bien qu’ils soient obligatoires, ils sont parfois de sécurités inégales.

Vérifiez la qualité de leurs moyens de fixation avant le départ et refaites les contrôles à chaque arrêt, même si cela vous paraît fastidieux.

La déshydratation

Le froid cause moins d’ennuis que la chaleur. Non tant la chaleur issue du véhicule que la chaleur extérieure. Sur un trajet long, avec un enfant endormi la déshydratation est toujours possible. Veillez à ce qu’il boive suffisamment, surtout s’il a vomi avant.

Faites de fréquents arrêts.

Les arrêts fréquents sont aussi nécessaires. Ils permettent aux enfants de se dégourdir, de jouer, en d’autres termes d’être moins turbulents dans l’habitacle. Six ou huit heures de trajet représentent pour un individu adulte une épreuve, mais, pour un enfant, c’est un calvaire. Il est attaché, ne peut pas jouer, souvent ne peut pas parler à ses parents dont l’attention se porte sur la conduite ; des conditions qui le rendent vite grincheux et irritable.

N’hésitez pas à le laisser jouer longuement dans une aire de jeu prévue le long de la route. Elles sont nombreuses.

Proposez-lui de dormir en veillant à ce qu’il reste attaché. Prévoyez un coussin pour qu’il puisse reposer sa tête.

S’il veut jouer, laissez lui quelques jouets non dangereux et non pointus qui pourraient être projetés et blessants lors d’un mouvement brusque du véhicule. Si votre patience n’est pas à bout, occupez-le en le faisant chanter.

En contrôlant son énergie, vous pourrez mieux assurer son confort.

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