Homme ou femmes, adeptes des « stops » glissés, des « cédez le passage » forcés, du non respect des passages-piétons, des limitations de vitesse, des distances de sécurité, usage du téléphone, oubli des clignotants, incivilités en tous genres, voilà venue l'occasion de la rédemption. La semaine de la courtoisie est là pour expier vos fautes et faire amende honorable, ce qui vous évitera peut être d'en payer quelques unes. Une entreprise qui n'est pas que nationale puisque 14 pays d’Europe et de la Francophonie sont associés depuis 2008 à cette cause, grâce aux associations, organisations gouvernementales ou non-gouvernementales, entreprises, mairies, dans des actions locales, voire nationales.

 

Pour l'association précitée, la courtoisie sur la route est bien plus que le geste ou le sourire que s’échangent 2 personnes dans une intersection encombrée ou au passage-piétons. Un tableau mythique ou « meetic » suivant la suite des événements. Mais le concept de courtoisie s’appuie sur une notion et un principe : la notion de cause et de conséquence : « qu’est-ce-que je fais ou ne fais pas, qui crée ou ne crée pas de la sécurité sur la route ? » Un principe car nous sommes, en réalité, « responsables, chacun ».

 

Après l’année 2012 consacrée à la moto, l’année 2013 est consacrée aux cyclistes. Non pas que ces conducteurs, motorisés ou non, ne soient que victimes et jamais responsables mais parce que le rappel de leur fragilité est un impératif qui doit mobiliser des conducteurs comme ceux qui disposent d’une carrosserie. Vous voilà poliment prévenu.