Depuis leur plus tendre enfance, les hommes sont conditionnés par l'automobile : les petits garçons jouent avec leurs Majorettes, les filles avec leurs poupées, c'est l'ordre des choses. Lorsqu'il ont un peu grandi, ils ne rêvent plus que d'une chose : monter dans la voiture de papa, à la place du conducteur, agripper leurs petites mains au volant dont la jante est bien trop épaisse pour eux et, une fois le pilote en herbe convenablement installé, bruiter le moteur à la bouche d'un "Vroum-Vroum" salvateur.

Lorsque les petits garçons ont atteint la taille critique qui leur permet d'atteindre les pédales, de toucher le volant et de voir au dessus de la planche de bord : c'est la vie d'automobiliste qui commence. On se prend au jeu de faire des allers-retours dans la cour de la maison, copiloté par son papa.

C'est le destin de tous les jeunes garçons...même ceux dont le père possède une des sportives les plus désirables du moment : une Ferrari Enzo.

Quelle triste vie...






PS : si un (heureux) propriétaire d'Enzo cherche quelqu'un à adopter, qu'il n'hésite pas à m'envoyer un e-mail.