La contestation anti-voiture enfle, et les écologistes sont de plus en plus nombreux à réclamer la fin de l'ère de la bagnole à tout prix ou en tout cas, dans un premier temps, son éjection hors de la ville. La voiture pollue, la voiture provoque des nuisances, la voiture génère un coût social important, bref, la voiture gêne et il n'est désormais plus possible de nier l'importance d'une modification de nos comportements et l'urgence face à laquelle nous nous trouvons. Une problématique qui paraît très actuelle, et pourtant : on oublie parfois qu'il y a près de 40 ans, la question se posait déjà.


Le reportage qui suit date en effet de 1973. On y aborde les thématiques de la voiture électrique, du conflit entre intérêts privés (ceux des constructeurs automobiles) et intérêt public (le bien-être des habitants), de l'urbanisme peu adapté aux modes de transports non-polluants, de la saturation des villes, de la pollution, de la nécessité d'inciter les gens à prendre le vélo, à marcher... Déjà, le culte de l'automobile et son omniprésence dans les villes étaient considérés comme étant parfaitement aberrants dans une société développée où la priorité devrait être donnée à l'humain. Alors, que nous apprend ce reportage ? Deux choses ; la première, c'est que les problématiques environnementales ne datent pas d'hier, la différence principale entre l'époque du reportage et aujourd'hui se situant au niveau de l'urgence. La seconde, c'est que rien, ou presque, n'a évolué depuis 40 ans.


Cliquez ici pour voir le reportage sur le site de l'Ina.

La voiture pose problème... et ça fait 40 ans que ça dure !