Les deux restylages opérés en 1994 et 2004 n’ont pas vraiment changé l’aspect du Niva. À noter qu’il a subi de belles modifications techniques en 2009 et 2011 pour le remettre au goût du jour et le constructeur russe en a même profité pour simplifier son appellation en 4x4, afin d’uniformiser son nom sur tous les marchés où il est encore en vente. Son moteur est un quatre cylindres 1.7 de 83 ch qui au fil du temps a reçu pas mal de modifications, la dernière en date étant pour satisfaire aux normes antipollution Euro 5. Cette motorisation essence est également proposée en carburation GPL, ce qui permet de faire quelques économies au passage à la pompe, le 4x4 russe se montrant malgré son gabarit réduit un peu gourmand (9,2 l en consommation mixte, 12,4 l avec le GPL : données constructeur). Utiliser le Niva, pardon 4x4, sur la route rappellera des souvenirs aux conducteurs plus âgés qui ont connu la joie de la conduite des autos des années soixante-dix. Car si à cette époque, le modèle russe affichait une belle modernité avec ses roues avant indépendantes et sa caisse autoporteuse. Plus de 30 ans plus tard, ce n’est pas le même refrain et malgré un nombre impressionnant de modifications sur les freins, l’amortissement, la transmission. Le Niva a, sur ce point, bien du mal à supporter la comparaison face à un Dacia Duster (dont le propriétaire est Renault, propriétaire également de Lada...), proposé à un tarif discount lui aussi. Mais ça, c’est sur la route, car sur un chemin défoncé et lors de franchissements difficiles, le Niva retrouve toute sa ‘‘fougue’’ de ses trente ans… Il est léger, compact (il passe partout), il a une bonne motricité grâce à sa transmission permanente et un bon équilibre. Cela devient un vrai jouet pour celui qui sait conduire en conditions extrêmes.

Pour le reste, le Niva est aux antipodes d’une Mini Countryman par exemple, plastiques durs à ‘‘tous les étages’’, finition d’un autre âge, équipement limité (mais depuis peu, on a droit de série à la direction assistée et un ordinateur de bord, à la climatisation manuelle en option…), confort également réduit… Le Niva est un véhicule spartiate, mais pour se démarquer sans trop dépenser, c’est assurément un bon choix.

 

Le Lada (Niva) 4x4 en neuf points

Le plus ancien ‘‘crossover urbain’’ du marché

Lancement en 1977, restylages en 1994 et 2004

Dimensions (L x l x h) en m. : 3,72 x 1,68 x 1.64

Moteur essence : 1.7 de 83 ch (GPL : 1.7 de 83 ch)

Pas de diesel

Volume de coffre : 300 litres

Produit en Russie

4x4 pur et dur avec blocage de différentiel

Tarif : à partir de 11 9990 €

Guide d'achat : crossovers urbains

Caradisiac a aimé

Le confort de suspension plutôt prévenant

Les capacités en TT

La boîte à rapports courts en TT

L’instrumentation complète

Le volume du coffre pas ridicule

L’aspect rustique et désuet

Le rapport prix/prestations pas ridicule, si utilisation principale campagnarde

 

 

Caradisiac n'a pas aimé

La consommation élevée

Les performances sur la route

Le confort limité

L’équipement réduit

Le bruit élevé (transmission, moteur, pneus…)

La tenue de route d’un autre âge

Guide d'achat : crossovers urbains

Vous choisirez le Lada Niva (4x4)

Pour son aspect désuet

Pour ses réelles qualités en TT

Pour son prix réduit

 

Le conseil Caradisiac : le Lada Niva 1700i GPL à 13 990 €


Retrouvez le Lada Niva